Questions de dernière minute (philo)

Bien, si tout comme Timothy vous avez encore des questions en philo, je me ferai un plaisir de vous répondre...Je passerai ce soir, après 19h00, pour cela.

Timothy a écrit:

Concernant les exemples de questions que rayon de soleil a eu la bonté de nous communiquer...
- La théorie du langage de platon... il n'en a pas, non? C'est la lacune de sa théorie? Ou bien doit-on parler du mythe de prométhée?
- Quelle est la théorie du langage d'aristote? Différenciée du discours ontologique?
- Une lacune dans mon cours: la définition de propositions subalternes, contradictoires, contraires et subcontraires...
- La question 20, la réponse pourrait-elle être que la justice spécifique du droit est supportée par la force publique?
- Quand Aristote dit que la justice est le sommet de la moralité, est-ce que c'est le meilleur de la moralité, ou la dernière étape?

Merci

Je vais te répondre à toti aussi Tim, bientôt (après avoir fini d'autres trucs urgents...)

Merci!

une autre question:
est-ce qu'un jugement synthétique est valable? (a priori, a posteriori, syllogisme disjonctif)

Bon, je vais répondre à chaque question...une par une...

Timothy a écrit:

La théorie du langage de Platon... il n'y en a pas,non? C'est la lacune de sa théorie? Ou bien doit-on parler dy mythe de Prométhée?

AVANT TOUT, el mythe d'Epithémée et de Promethée n'a riena voir avec la théorie du langage !!! Ca introduit la justice (selon Protagoras) comme étant un don divin, un précepte divin !!!

Ensuite, (ceci n'est aps à noter sur une feuille d'examen) dire qu'il y a une théorie du langage chez Platon n'est pas faux, puisqu'il y a longement pensé. Mais il n'a pas construit quelque chose de clair...d'où peut-être le fait de ne pas parler de réelle "théorie".
Par contre (et ça c'est à noter!!), on peut dire qu'après avoir étudié Platon et son point de vue sur le langage, il dit ceci:
la dimension originaire du langage est de nous faire connaître les choses dans ce qu'elles sont. Ce n'est que sur le fond de cette dimension qu'on peut prendre conscience du caractère arbotraire ou mensonger du langage, de sa non-complicité avec la réalité.
La limite à sa pensée est la thématisation entre les mots et les choses. (limite qu'Aristote lèvera)

Tim a écrit:

Quelle est la théorie du langage d'Aristote? Différenciée du discours ontologique?

Pour être sûre de répondre correctement, j'ai repris le questionnaire de l'an passé, et la correction qu'on en a faite...
Pour une fois, mademoiselle Dillens à été très expéditive dans ses réponses, donc j'ai à peine eu le temps de noter les grandes idées!

L'an passé, la question 3 disait: "Exposez la théorie du langage d'Aristote:"
Réponse: Donc, c'est la théorie des catégories, et la première partie de la théorie des prédicats.
- différents points de vue du langage => langage abstrait
- différents points de vue ne présentifie pas la réalité au même titre => distingue prédicats de l'essence et des accidents ontologiques (un aspect ajouté à la substantielle du sujet)

(ça répond à ta question ça? )

Timothy a écrit:

Un alacune dans mon cours; la définition de propositions subalternes, contradictoires, contraires et subcontraires...

paaaaaas biennnnnnnn, une lacune .... LOL

Bon, tu notes maintenant:
- propositions subalternes: phrases qui s'opposent pas la quantité (I par rapport à A, et O par rapport à E)
- propositions contradictoires: propositions qui s'opposent pas la qualité ET la quantité (AO + EI)
- propositions contraires: propositions qui s'opposent par la qualité (AE + IO)
- propositions subcontraires: phrases qui s'opposent par la qualité ( I par rapport à O)

Tu veux aussi savoir quand elles sont vraies et/ou fausses en même temps?

Timothy a écrit:

La question 20, la réponse pourrait-elle être que la justice spécifique du droit est supportée par la force publique?

Pour rappel, la question 20 est la suivante: "Selon Platon et Aristote, qu'est-ce qui différencie la justice comme qualité morale de la justice comme intérêt sui generis spécifique au droit?"

Et là encore, je vais faire appel à l'examen de janvier de l'an passé...
La question 2, composée de 2 sous-questions disait comme tel:

a) Qu'est-ce qui définit la Justice morale, dans l'individu?
b) Qu'est-ce qui différencie la Justice morale de la Justice en tant que sujet spécifique du droit.

Voici les réponses, prises au vol pendant la très très brève correction:

a) la tempérance: harmonie entre les 3 tendances de l'homme. Si la raison l'emporte sur les autres tendances, on peut avoir accès à la Justice (qualité morale) => souci de l'autre => c'est le sommet de la moralité.

b) c'est cette partie de texte de Platon: "La Justice morale a trait à l'aspect ext. aux actes que l'on pose". Bref, c'est les intentions qui président aux rapports avec autrui.
La justice n'est qu'une partie de la moralité.

Pour ceux qui aiment des phrases bien construites, ça donne ceci:
Selon Aristote, ce qui différencie la morale du droit, c'est que la morale a trait aux intentions des actes que nous posons alors que le droit a plutôt trait aux rapports effectifs que nous entretenons avec autrui.
Aristote enchaîne en distinguant le sens de la morale de celui de la justice: la morale a trait aux rapports que l'homme entretient avec lui-même, avec le monde et avec autrui alors que la justice a trait uniquement aux rapports que l'homme entretient avec autrui.
Le champ d'application de la morale par rapport au droit et à la justice est beaucoup plus vaste.

Alors, dire que "la justice spécifique du droit est supportée par la force publique" est un peu manquant d'explications, n'est-ce pas?

avant-dernière question:

Timothy a écrit:

Quand Aristote dit que la justice est le sommet de la moralité, est-ce que c'est le meilleur de la moralité, ou la dernière étape?

Etant donné que la justice n'est qu'une partie de la moralité, et que le droit est le sommet de la moralité... on pourrait en déduire que (le droit) c'est la dernière étape, l'étape suprême de la moralité. Et que donc, la justice ne reste encore et toujours qu'une partie de la moralité.
Mais bon, là c'est assez subjectif, hein

dernière question:

Timothy a écrit:

Un jugement synthétique est-il valable? (a priori, a posteriori, syllogisme disjonctif)

Un jugement synthétique a posteriori est d'office valable, puisqu'il aura été "testé", on en aura fait l'expérience.
Un jugement synthétique a priori correspond lui plutôt a des hypothèses. Donc, ces hypothèses n'ont pas été vérifiées, testées: peut-on dire dès lors qu'elles sont valables? Ca dépend si le mot "valable" veut dire "correspondant à la réalité" ou pas... Et puis, en plus, dans quelle mesure peux-tu dire qu'une hypothèse est fausse? Puisque tu ne la vérifies pas, tu ne sais pas dire si elle est vraie, fondée ou pas.

Syllogisme disjonctif? On a vu ça? Enfin peut-être que oui... Mais je ne vois pas à quoi ce terme fait référence....De toute façon, je ne crois pas que ce dois absolument nécessaire de le savoir....

Bien, maintenant, je vais aller m'ocuper ailleurs...je vais peut-être rapsser avant minuit.
Mais de toute façon, je le ferai demain matin, avant de partir pour l'examen...
Donc, soyez sur vos guets

Merci beaucoup pour toutes ces réponses!
Pour répondre à tes brèves questions:
- j'avais confondu le mythe de prométhée avec le mythe de la réminiscence...
- donc la théorie du langage, c'est la théorie des catégorie, avec un lien vers prédicable. Et le disours ontologique c'est la théorie des prédicables avec un lien ver catégories?
Faudra que je revoie les définitions de ces deux théories...
- non, ca va, j'ai noté quand elles étaient vraies ou fausses, merci.
- dire que la justice ... est supportée par la force publique manque en effet d'explications, mais je suis paresseux. mais c'était le sens que je voulais dire, merci.
- J'ai aussi trouvé que le droit est le sommet de la moralité car il met en pratique la moralité dans les rapports entre personnes, ou quelque chose comme ca...
- Quand je disais si un syllogisme était valable, c'était si on demande à l'examen de corriger les syllogismes, si il est faut dans un tel cas. Mais la réponse serait donc non.
Le syllogisme disjonctif serait quand il y a deux alternatives. Mais j'ai trouvé ca chez Jean Charles (avec le frère mort et le frère roi ) donc je sais pas si ca existe...

Encore merci pour toutes les réponses que tu as donnée!

Pour la question au sujet de la théorie du langage d'Aristote, si Melle Dillens pose cette question, c'est à dire "Quelle est la théorie du langage d'Aristote?", Melle Faivre d'Arcier nous a dit au monitorat qu'il fallait parler de la théorie des Catégories et des Prédicables et ne PAS parler des distinctions d'ordre logique d'Aristote.

Pour les syllogismes disjonctifs, ce sont des syllogismes qui sont des dillemmes, c'est à dire des énoncés qui ont le même effet ou débouchent sur la même conclusion. autrement dit, quel que soit le choix qu'on fait, on arrive à la même chose.

Voilà, bonne merde a tous!

Julie a écrit:

Pour la question au sujet de la théorie du langage d'Aristote, si Melle Dillens pose cette question, c'est à dire "Quelle est la théorie du langage d'Aristote?", Melle Faivre d'Arcier nous a dit au monitorat qu'il fallait parler de la théorie des Catégories et des Prédicables et ne PAS parler des distinctions d'ordre logique d'Aristote.

ben oui, c'est pareil à ce que j'ai dit, puisque la théorie des prédicats contient 2 distinctions: la première du tiers exclu (de non-contradiction), et la seconde étant la logique....
Merci à toi, Julie

Citation :

(avec le frère mort et le frère roi )

Créon n'est pas son frère; c'est son oncle, le frère d'Oedipe.

rayon de soleil; merci bcp pour tes gentilles explications !!!

Bonne chance à tous (si, si ! tous autant que vous êtes !)

Et que le beau Sire Dieu soit pour nous.

UBU, ma remarque n'était qu'une gentille pique à Jean Charles, et son débat avec clio qui avait relevé le même point que toi...