EXAMS!!!

Il y a ici des infos sur les exams, mais surtout des exemples d'examens précédent fournis par le CAU et Roxana.

je sais par le cours de méthodologie universitaire que dans l'examen de Dillens, il y a trois questions. Dans celui que mme Lenoble-Pinson nous a montré, il y avait une grosse question générale (en l'occurence, sur Karl Marx, mais nous on a pas vu cette matière), suivie d'une question avec plein de petites sous-questions très précises (donc, soit tu sais répondre soit tu sais pas ) et enfin, un extrait de texte (de Kant je crois cette fois-là) qu'il fallait commenter.
En tout cas, ça n'avait pas l'air facile, alors accrochons-nous.

j'ai eu des infos pour qqls exams,
pr HDI , il demande une grosse question d'evolution dans le genre retracer l'evoution des institutions en france en partant de X jusqu'a Y.
ensuite une définition et troisieme question ca concerne les txts vus et commentes en cours.

pr SPD, si on prepare bien notre article on a dja moitie des points si pa plus. puis parfs il pose meme pas la deuxieme question. jvous apprend surement rien pr ca.

pr socio parait qu'il cherche les details et qu'il connait bien le syllabus pirate donc etudiez bien vos notes. y a pas mal de trucs qui changent meme un tps soit peu.

vala c'est tout ce qu'on m'a appris.
BONNE MERDE a tous.

Pour les exams, voici mes infos (désolé si ca recoupe ce qui a déjà été dit, mieux vaut deux fois qu'une!)

Philo:
les textes sont comme support du cours, pour aider à comprendre le cours. Donc si on a compris, inutile de les lire en excès.

Psycho:
Les textes sont très importants, et il faut les maîtriser assez bien pour l'exam.

HDI:
Le syllabus cadre est excellent pour structurer la connaissance. Si on connait ca très bien, on est sûr d'avoir une cote raisonnable.

Socio:
Il faut connaître très bien le cours, dans les détails. Et il faut être capable de faire des liens entre les penseurs.

SPD:
Connaître un article très bien. Ensuite, si on veut, on peut s'amuser à en lire d'autres. La deuxième question est une question de cours. Si on peut rattacher à un article, c'est mieux, mais ce n'est pas primordial.

Droit Romain:
Etudier le cours, pas le syllabus (surtout pas le précis!). Et bien tout connaître.

merci à Roxana

Bonne chance!

edit rayon de soleil: je me suis permise de corriger mon nom

Citation :

La deuxième question est une question de cours. Si on peut rattacher à un article, c'est mieux, mais ce n'est pas primordial.

....En sachant que la 2eme question est souvent en rapport avec ce que l'on a traité dans la première, de prés ou de loin....

Les conseils de Père Hanard sur les examens:

- travailler 6h par jour et ne pas oublier de se détendre
- ne pas employer de drogues ou de dopants, mais plutôt des vitamines

- arriver en avance
- avoir des feuilles et de quoi écrire
- être habillé à son aise, de manière décente

- on peut apporter ses fiches, maximum 50, mais elles ne devraient servir qu'à combler les trous de mémoires
- on peut apporter son code, qui peut être annoté

- toujours commencé de répondre aux questions par une définition

j'ai un truc super génial...mais je sais de nouveau pas comment faire pour le mettre en ligne...je vais pas tout copier-coller?!

c'est trop énorme comme boulo

P.S.: le truc super génial c'est un petit paquet de feuilles, informatisées, qui contiennent plein d'exemples de questions (accumulation sur des années) ainsi que des conseils pratiques pour chaque examen en soi... bon, ça date déjà d'il y a un temps, mais c'ets majoritairement tout bon

Mets le en ligne. Ce serait bien.

Merci d'avance.

Quelques remarques et conseils préliminaires

1. Ne vous focalisez pas seulement sur les exemples de questions qui vous seront proposés. Etudiez d’abord votre matière et puis seulement répondez aux questions. Par contre, évitez d’aller à l’exam en ayant eu sous les yeux ces questions sans connaître la réponse : ce serait bête… Cette liste compte certainement des questions se rapportant à des pans de matière qui n’ont pas été traités au cours. En effet, le contenu de ceux-ci peut être modifié d’année en année. Ne vous affolez donc pas si vous ne pouvez pas répondre à l’une ou l’autre question. Beaucoup ne sont plus d’actualité.
2. Ne prêtez pas trop d’attention aux rumeurs : chaque année, elles s’amplifient. Vous vous ferez du mouron pour rien du tout… Attendez de voir par vous-mêmes.
3. Pour tous les examens juridiques, venez avec votre code. C’est essentiel. Le droit, ça ne tombe pas du ciel. Etudiez vos examens en allant voir dans les codes les dispositions renseignées. C’est ainsi que ça se passera dans la suite de vos études et ça vous permet d’alléger votre mémoire. Un professeur ne vous reprochera jamais de présenter un point de matière avec l’aide des sources législatives. Toutefois, ne transformez pas votre code en copion, ça pourrait vous coûter cher.
4. Ne vous préoccupez pas trop de la tête du professeur qui vous interroge. Il faut bien se dire que c’est très fatiguant pour eux. Certains ont l’air de s’endormir ou d’en avoir marre, faites comme si de rien était.
5. Veillez autant que possible à obtenir les dispenses, c’est le principal enjeu de la session de janvier. Cela vous facilitera considérablement la tâche en juin.
6. La recette théorique pour répondre à une question d’examen est simple : répondre à toute la question et rien qu’à la question…

DROIT ROMAIN :
Oral (1er et 2ème semestre)
Cours de M. Gilbert Hanard

Monsieur Hanard donne aux élèves la possibilité de se munir de fiches durant son examen. Il s’agit de fiches cartonnées (125x200 mm) sur lesquelles vous pouvez réécrire tout votre cours. Ces fiches autorisées sont un cadeau du ciel : ne vous en privez pas. Sachez seulement qu’elles ne sont autorisées que pour la préparation proprement dite. Lors de votre passage devant monsieur Hanard, vous ne pouvez consulter que les notes que vous aurez écrites pendant ce temps de préparation.
L’examen de droit romain se déroule comme suit : pour la session de janvier, le examinateurs sont au nombre de deux, monsieur Hanard et mademoiselle Ruelle ; pour la session de juin, seul monsieur Hanard interroge.
L’examen est différent selon que vous êtes interrogés pas monsieur Hanard ou par son assistante. En effet, monsieur Hanrd fait rentrer 5 ou 6 étudiants à la fois dans le local. Chacun reçoit alors deux questions (pour les moins chanceux ou si les réponses aux deux premières ne doivent pas être développées en détail, une troisième). Il vous les dicte (de grâce ayez un bic avec vous !) et vous envoie dans un coin du local pour les préparer. On dispose d’environ 20 minutes de préparation, parfois un peu plus, cela dépend des performances de ceux qui vous précèdent. Par contre, mademoiselle Ruelle ne fait entrer que deux personnes à la fois. Il y a donc une personne qui prépare son examen pendant que l’autre passe devant le prof. Chaque personne dispose alors de 10 minutes de préparation. Cette méthode (plus traditionnelle) est utilisée pour tous les autres professeurs. Elle se résume ainsi : la même chose pour tous !
Les questions sont des questions générales (usufruit, possession). Commencez toujours par définir l’objet. Enumérez ensuite ces caractéristiques. M Hanard ne manquera pas de vous interrompre dès le début de votre exposé pour vous demander de préciser l’une ou l’autre chose, de réexpliquer l’un ou l’autre détail, de vous demander de vous dépêcher parce qu’i est fatigué,… Ne paniquez surtout pas : prenez le temps. Cernez bien la question qu’i vous a posée, répondez ensuite calmement avant de reprendre le cours de votre exposé. Les sous-questions peuvent être anticipée lors de la préparation, relisez dans vos fiches tout ce qui se rapporte à l’objet de votre question. Faites autant que possible des liens avec les dispositions actuelles du code civil.
Vous entendrez énormément de bruits de couloirs sur le comportement bizarre de m. Hanard aux examens oraux : ne les écoutez que d’une oreille… Allez décontractés à l’examen. Il déteste les étudiants stressés et apprécie qu’on sourie à un examen : « ce n’est pas la fin du monde que diable ! ». Restez confiants, M Hanard apprécie cela.
Quant à ceux qui passent leur examen de janvier avec Mlle Ruelle, elle est en général réputée plus dur que l’ami Gilbert. C’est pourquoi nous vous conseillons de fréquenter avec assiduité ses monitorats : elle y réexplique la matière très clairement. Le temps de préparation étant souvent moins long, il vaut mieux que vous connaissiez vraiment bien votre cours. Elle pose beaucoup de questions de raisonnement : comparaison dans le temps, comparaison avec d’autres notions. Si elle voit que vous ne connaissez pas bien, elle aura tôt fait de vous envoyer balader dans d’autres parties du cours. En règle générale, elle interrompt très fréquemment pour demander de préciser telle ou telle notion.

Exemples de questions (janvier – juin) :

1. L’obligation naturelle : définir et développer.
2. L’hypothèque : définition, origine, extinction et différences avec le gage.
3. L’adoptio – l’adrogatio.
4. Les lois romaines : composition. Sont-elles l’émanation d’un point de vue démocratique ?
5. Les constitutions impériales ?
6. La bonne foi et le juste titre : définir et appliquer à un cas concret.
7. L’ucucapion (définition, cractéristiques, synthèse sous Justinien, art. 2279 du C.civ.).
8. La litiscontestatio.
9. Evolution de la coutume ou du préteur.
10. La capacité d’exercice d’un mineur : décrivez l’évolution.
11. Pourquoi les jurisconsultes sont-ils une source de droit et pourquoi sont-ils à l’origine du célèbre « nul n’est censé ignoré de la loi » ?
12. L’usufruit : définition, constitution, origine (quid des impenses et de la cautio usufructuaria ?). Le grand classique.
13. La possession : définition, origine, constitution, acquisition, transfert, perte, protection (quid de la quasi-possession ?).
14. La propriété : les différentes sortes de propriété. Comparez avec la possession.
15. Définir « droit réel » et « constitut possessoire ».
16. Le dépôt et ses variantes.
17. Citez les modes de transfert de la propriété (différence entre res mancipi et res nec mancipi).
18. Comparez le mandat actuel et le mandat tel qu’il existait en droit romain.
19. La gestion d’affaire (negotiorum gestio). Quelles sont les différences entre la gestion d’affaire et le mandat ?
20. Définissez la capacité de jouissance (critères de pleine capacité, incapacités partielles en droit romain, quand commence et quand finit la personnalité ?,…).
21. Le droit réel d’emphytéose. (2000 et chaque année)
22. Le contrat de gage.
23. La compensation (définition et effets).
24. La datio en paiement : définition et origines.
25. La condition suspensive.
26. Le paiement.
27. L’unité de la propriété romaine.
28. La gestion d’indu. Développez.
29. L’enrichissement sans cause. Développez.
30. La théorie des risques. Développez.
31. L’évolution de la classification des sources des obligations.
32. Analyse de deux quasi-contrats au choix.
33. Les différentes formes de lésions majeures.
34. Les obligations à pluralité d’objets ou de sujets.
35. Le commodat.
36. Le dol et la violence. Leurs effets sur la validité des contrats.
37. Les pactes adjoints à la vente.
38. La superficie.
39. Parler des art. 1165 ou 1121.
40. Le principe d’autorité de la chose jugée.
41. L’effet extinctif de la litiscontestatio.
42. La novation et la délégation : rapprochez ces deux notions tout en en soulignant les différences.
43. Janvier 2004 : les prescriptions acquisitives sous Justinien.
44. Janvier 2004 : l’édit du préteur.

SOURCES ET PRINCIPES DU DROIT :
Oral (1er et 2ème semestre)
Cours de M. Michel Mahieu

Monsieur Mahieu vous offre la possibilité de préparer la 1ère question à domicile. Choisissez donc un thème intéressant et évitez de présenter à cinquante la même question. Il a tendance à s’énerver plus vite lorsqu’on lui présente pour la xième fois l’arrêt du plateau continental pour la session de janvier et l’arrêt Le ski pour la session de juin. Soyez originaux, faites des liens entre les différentes parties du cours, lisez éventuellement des articles sur le sujet. Assure vous lors de votre passage que l’étudiant qui vous suit et celui qui vous précède ne présentent pas le même point de matière. Si tel était le cas, intervertissez l’ordre de passage tout en en demandant la permission au professeur. En effet, si vous êtes présents lors de l’exposé de votre camarade de cours et que juste après sa « prestation », vous annoncez au professeur que vous allez parler exactement du même sujet, il y a beaucoup de chances pour que monsieur Mahieu vous interrompe avant que vous soyez arrivés au bout. Ce serait vraiment dommage vu les nombreuses heures de préparation que vous y aurez consacré (n’est-ce pas…). La deuxième question et celles qui suivent sont souvent des questions en rapport direct avec le point de matière que vous avez personnellement préparé. Etudiez donc votre question de manière intelligente et anticipez vous-mêmes les potentielles questions secondaires. Il est vrai que si vous ne connaissez pas bien votre cours (et M. Mahieu le sent tout de suite), il vous fera balader dans s’autres pans de la matière. Ne soyez pas décontenancés par les attitudes de Monsieur Mahieu : il se frotte souvent les yeux, joue avec ses lunettes et regarde par la fenêtre…
Son syllabus est à connaître sur le bout des doigts (toutes les réponses s’y trouvent) et contentez-vous de lire attentivement vos notes prises au cours. Par contre, il est essentiel de bloquer à fond les cas de jurisprudence, surtout au premier semestre. Là aussi, nous vous invitons à aller aux monitorats, où l’on décortique tous les grands arrêts vus. Si certains éléments du syllabus n’ont pas été abordés au cours, étudiez les quand même, surtout si vous passez votre examen de janvier avec l’assistant (Nicolas Bernard). Celui-ci ne sait pas toujours exactement ce qui a effectivement été vu au cours. Méfiez-vous donc…
Ce cours est l’ABC du droit, il faut bien en être conscient. Vous finirez toujours par retomber sur les notions qui y sont présentées dans l’un ou l’autre cours. Certaines de ces notions essentielles sont exposées parfois u peu brièvement par Monsieur Mahieu (qui préfère parler d’affaires qu’il a plaidées), ne passez pas à côté pour autant.
Dernière information, pour la session de juin : ne négligez surtout pas la dernière partie de la matière que M. Mahieu verra sans doute très rapidement : le droit comparé. Nombreuses sont les questions qu’il pose sur cette matière, souvent pour terminer un examen, ou parce que la première question ne l’a pas beaucoup intéressé.


DROIT CONSTITUTIONNEL :
Oral (2ème semestre)
Cours de M. Hugues Dumont

Cet examen est très important, malgré son volume horaire de 2 heures par semaine (et ce uniquement pendant le deuxième semestre) ! Le droit constitutionnel est l’une des quatre branches juridiques enseignées en première. Il sera prolongé par un très gros cours en seconde : 4 heures pas semaine pendant le premier semestre, le monstre. Vous allez très vite le comprendre, le cours de première est déjà assez volumineux en lui-même, autant le réussir donc. Comprenez bien la démarche du cours, elle va prendre toute son importance au fil de son développement. Si les mots « positivisme » ou « pluralisme » n’évoquent rien pour vous au moment de passer l’examen, c’est q’il est temps d’encore un peu réviser…
Monsieur Dumont est en général très calme aux oraux, mais évitez de lui faire perdre son sang froid en lui sortant des affirmations du genre : « les provinces, les communes et les communautés sont des circonscriptions administratives » ou encore « les régions sont des entités fédérées décentralisées », c’est mauvais pour vous… Tous les pans de la matière sont à connaître dans les moindres détails. Monsieur Dumont est susceptible de questionner sur tout, absolument tout (de l’introduction à la conclusion). Toutes les définitions sont à connaître et elles peuvent parfois vous sauver… Il faut se montrer extrêmement rigoureux et précis.
Surtout, ne vous laissez pas impressionner par son air sérieux et sévère. Il se concentre seulement très fort pour vous évaluer du mieux possible. Monsieur Dumont est très exigent – son cours est sans doute le plus dur en première – mais il est plutôt juste.
N’hésitez pas à abuser de votre code pendant l’examen (les esprits tordus l’auront évidemment compris de travers…), il adore ça. Un étudiant qui ne connaît pas bien sa matière mais qui sait se servir de son code (merci les monitorats…) et saisir les perches qui lui sont tendues saura s’en sortir ! Prouvez tout ce que vous avancez à l’aide de celui-ci. Mais attention : le code ne peut contenir que des renvois à des articles, des lois spéciales, etc. Il ne peut en aucun cas contenir des informations données au cours : aucun mot, aucune phrase, aucun signe suspect ! Uniquement des numéros d’articles, des flèches et des dates.

Session de juin :

1. Comparez la conception de l’Etat du point de vue sociologique par rapport sa conception juridique.
2. Expliquez les différentes étapes d’une révision de la Constitution en Belgique.
3. Qu’est-ce qu’une confédération d’Etats ?
4. Les structures et divisions de l’Etat belge ?
5. Donnez trois significations du mot nation.
6. Les coutumes internationales constituent-elle une atteinte au principe de souveraineté ? Justifiez.
7. Qu’est-ce qu’un Etat unitaire ?
8. Comment l’art. 135 de la Constitution a-t-il été exécuté ?
9. La COCOF et la COCOM : définition, compétences et composition.
10. A qui reviennent les compétences résiduaires en région bruxelloise ? (attention à l’article 35 de votre constitution et à sa disposition transitoire)
11. Définition du droit subjectif et implications en matière de droit à la nationalité belge.
12. Définition de la souveraineté interne.
13. Peut-on dire, en droit, que la Belgique est un état confédéral ?
14. Expliquer ce qu’est la démocratie consociative.
15. Que sont, en droit belge, les régions linguistiques ? (art. 4 Constitution)
16. Parlez-moi de l’article 128 de la Constitution.
17. Quelle est la valeur juridique du décret du 24 février 1831 ?
18. Qu’est-ce qu’une loi spéciale ?
19. Expliquer le mécanisme de la décentralisation.


MÉTHODOLOGIE JURIDIQUE :
Oral (cours pendant toute l’année, examen en juin)
Cours de M. Axel de Theux de Meylandt et Montjardin

Il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est que ce cher Monsieur de Theux terrorise les étudiants pendant leur examen. Ne vous laissez pas décontenancer par son attitude quelque peu… déconcertante, c’est vrai. Faites abstraction de cela, concentrez-vous sur votre examen, cernez bien les questions qu’il vous pose. Soyez sûrs de vous, répondez lui gentiment et tout se passera au mieux.
L’examen se déroule à la bibliothèque de droit. Généralement 4 ou 5 étudiants entrent en même temps, il distribue alors les thèmes de recherche. Après avoir retrouvé pour votre thème les principales législations s’y rapportant, un commentaire de doctrine et une décision de jurisprudence (encore actuelles, cela va sans dire !), vous lui présenterez le résultat de vos recherches. Ensuite, il enchaînera sur quelques questions de théorie et la petite épreuve sera alors terminée. N’oubliez pas que la cote du travail de méthodo du second semestre est également prise en compte. Note : depuis le jeudi 1er décembre 2005 (conseil de faculté en droit), il a été permis à tout étudiant d’utiliser les ressources informatiques pour la recherche de l’examen sans que Monsieur de Theux puisse l’interdire ou pénaliser l’étudiant. Cela ne dispense évidement pas de retrouver les articles dans les bons livres, et surtout de savoir se repérer en bibliothèque !
Lors des derniers cours, Monsieur de Theux fera un rapide rappel de ce dont il attend de vous et fera le point sur la matière à connaître. Celle-ci se trouve bien sûr dans le Précis. Ne vous laissez pas décourager par son impressionnante épaisseur, elle n’est qu’apparente (importantes notes infrapaginales, grande police,…). Le pirate de méthodo vous sera fort utile pour structurer votre cours et repérer plus facilement les parties de la matière à connaître parfaitement. Bien que les cours de méthodo soient un peu rébarbatifs à suivre et que ce cher Monsieur de Theux ait un humour assez particulier, il est capital de savoir faire correctement une recherche en bibliothèque. Vous exploiterez à fond les méthodes enseignées pour vos travaux pratiques de deuxième et de licences.

Session de juin :

1. Rechercher la législation, la doctrine et la jurisprudence d’un verbo. Exemples de verbo : prêt de consommation, rente viagère, responsabilité du fait des animaux, le concordat judiciaire, l’action paulienne, le délit d’abstention coupable, le secret professionnel, la liberté d’association, le minimex, option de patrie…
2. Quelle est la différence entre note ou observation et examen ou chronique ?
3. Où trouve-t-on les examens de jurisprudence (et aller chercher un livre dans la bilbiothèque) ?
4. Analyse de la structure et présentation d’un arrêt jurisprudentiel (notice, sommaire et dispositif).
5. Comment entreprendre les recherches doctrinales et jurisprudentielles ?
6. Où se trouvent les répertoires bibliographiques ?
7. Qu’est-ce que le R.G.A.R. et où le trouve-t-on ?
8. Différencier une décision contradictoire d’une décision par défaut (recours en opposition).
9. Quelles sont les compétences du tribunal de police ?
10. Définir la sanction royale.
11. Qu’est-ce que le Conseil d’Etat ?

HISTOIRE :
Écrit (1er et 2ème semestre)
Cours de M. Jean-Marie Cauchies

Monsieur Jean-Marie Cauchies est le buseur de la faculté de droit et il en semble parfois particulièrement fier ! Soyez extrêmement précis dans vos réponses et vos raisonnements. Une réponse sans date est une mauvaise réponse et, de grâce, faites particulièrement attention à votre orthographe : Monsieur abhorre cela…
L’examen se compose souvent de 3 questions. La première porte sur un texte vu au cours la deuxième est une question d’évolution qui demande un développement plus long et la troisième est souvent une définition. La question dévolution compte en général pour beaucoup de points. Etudiez donc votre matière à fond et faites ensuite des comparaisons entre les différentes parties de la matière (Angleterre, France, Empire germanique, Eglise ; coutume, lois,…). Ne vous lancez pas dans des brouillons trop détaillés, vous ne ferez qu’y perdre du temps. D’autant plus que l’examen est assez consistant et que celui que certains surnomment Terminator n’aime pas qu’on lui rende sa feuille de réponses plus de 10 secondes en retard.
Les textes sont très importants, ne les négligez pas. Lisez-les attentivement et étudiez les commentaires que le professeur aura donnés pour certains d’entre eux. Etudiez également avec attention les dates, les noms de lieux, les noms de personnes et les expressions latines vus au cours.

Session de janvier

1. Quel est le contenu des Dictatus Papae ? Quel est leur impact sur la Querelle des Investitures ?
2. Quel est le rapport entre le développement communal et la « réalité seigneuriale » au Moyen Age ?
3. Quand Hugues Capet monte-t-il sur le trône ? Comment ? Où était-il implanté ?
4. Définir : déni de justice – 987 – 1215 – 1073 – Jean sans Terre – rex designatus – Reichstag – speaker – non appelando vel evocando – la théocratie …
5. Lex est constitutio scripta : développez.
6. Que savez-vous de Yves de Chartres ?
7. Parlez-moi du bouclier militaire.
8. Définissez le droit de banlieu.
9. Parlez-moi de la prestation d’hommage.
10. Expliquez l’expression Rex dei gratia.
11. Qu’appelle-t-on la donation de Constantin ?
12. Que sont les chartes-lois ?
13. Expliquez le droit d’impeachment.
14. Les institutions judiciaires à l’époque de Charlemagne ? Développez.
15. Que veut dire le terme « bref » ?
16. Exposez les conséquences politiques du mouvement communal.
17. Développez les institutions communales.
18.Analysez et apprécier la destinée de l’Empire après la dynastie des Saxons.
19. Parlez-moi de le justice franque.
20. Analysez et appréciez l’œuvre des Carolingiens.
21. Quod principi placuit, legis habet vigorem : situez cet adage et expliquez-le.
22. Expliquez les pensées de saint Augustin et leurs portées.
23. Que savez-vous de l’année 1356 ?
24. Exposez l’origine et l’évolution de l’avouerie (une des trois origines classiques de la seigneurie, à placer dans le prolongement de l’immunité ; mérovingiens (avoué = simple représentant) ; carolingiens (avoué = fonction publique) ; seigneuries (avoué = usurpateur)).
25. Thèmes susceptibles d’être développés : dimension ministérielle du pouvoir – rôle du serment – palais – plaid – missi dominici – comtes / vassaux – capitulaires – l’Eglise impériale (décembre 1999) - …
26. Rex imperator in regno suo : situez et expliquez.
27. Texte d’Innocent III (théocratie). Analysez.
28. Texte sur les coutumes (limitation du pouvoir contre l’absolutisme de droit divin en France).
29. Texte quelconque : quelle politique ce texte annonce-t-il ?
30. Texte sur les missi dominici.
31. Texte : Lettre d’Alcuin à Charlemagne (prestige du sacre en 799).
32. Texte : le Polycraticus de Jean de Salisbury en 1159.
33. Texte : Lettre de Gélase à l’Empereur de Byzance : que dit-il ? Quelle en fut la portée ?
34. Texte : Distatus Papae de Grégoire VII (1075).
35. Corriger deux phrases à erreur(s).
36. Expliquez la théorie conciliaire.
37. Texte : La grande charte de 1215.
38. Janvier 2003 :
- Analyser et comparer le rôle des relations vassaliques en France et dans l’Empire.
- « Inns of court » : définition.
- Qu’est-ce que la procédure inquisitoire ? Quel fut son développement ?
- Grande Charte d’Angleterre.
39. En janvier 2004 :
- Comparez les institutions administratives en France et en Angleterre.
- Qu’est-ce que l’equity ?
- Quels sont les apports et les dangers des relations féodo-vassaliques dans les monarchies (nb : EMPIRE EGALEMENT DONC !!!) des Carolingiens au concordat de Worms ?
- Texte = article extrait de la magna carta libertatorum.

Session de juin :

1. Quelles sont les différentes institutions de l’Empire sous les Hohenstaufen ?
2. Comparez le palais des Carolingiens et le Parlement anglais (13ème – 15ème s.).
3. Les institutions judiciaires de la royauté anglaise au Moyen Age et aux Temps Modernes et leur poids politique.
4. La coutume et la législation comme sources formelles du droit en France du XIe au XVIIe siècle. (2000)
5. Définissez le common law, situez-le dans le temps et exposez-en l’originalité.
6. Parlez-moi du pouvoir politique en Allemagne du 10ème au 15ème s.
7. Origines et compétences du Parlement anglais ?
8. Conseil privé – conseil de cabinet : où et quand cette distinction ? (2000)
9. L’essor des tribunaux royaux en France et en Angleterre aux 12ème-13ème s. : comparez.
10. Expliquez le règlement d’avouerie (max. 10 lignes).
11. Comment la souveraineté a-t-elle été définie après la redécouverte du droit romain ?
12. Expliquez « en dernier ressort » et « hommages liges ».
13. Analysez le rapport entre « professionnalisation du droit » et « développement du Common Law » (essor, caractéristiques, procédure).
14. Quelle est la différence entre rédaction, homologation et unification de la coutume ? Présentez-en l’évolution (des origines jusqu’au 15ème s.).
15. Les encyclopédies ?
16. Exposez la pensée politique de Machiavel et replacez-la dans son contexte historique.
17. L’Eglise impériale : définir ce système politique (décembre 1999 et juin 2000).
18. Quelles sont les dates du règne de Louis XIV ?
19. A quelle dynastie appartient l’empereur Frédéric II ?
20. Qu’est-ce que la Chambre étoilée ?
21. Expliquez le recours à chef de sens.
22. Qui est Frédéric II ?
23. Que vous dit Jean Boutillier ?
24. Définissez assises et statuts.
25. Glanvill : ses écrits et leurs portées.
26. Qu’appelle-t-on réception du droit romain ? Donnez une définition personnelle de ce mot et indiquez-en les grandes étapes dans l’Occident médiéval et moderne.
27. Expliquez ce qu’est la justice retenue.
28. Qu’est-ce que le droit romano-hollandais ?
29. Qu’est-ce que le mos gallicus ?
30. Quelles sont les dates de la Guerre de Cent Ans ?
31. Quelles sont les théories et les pratiques de l’absolutisme français ?
32. Quelles sont les doctrines romanistes ? Retracez-en l’évolution.
33. Tracez l’évolution du pouvoir politique en France de 843 jusqu’à la fin du Moyen Age.
34. Tracez l’évolution du pouvoir politique en Angleterre depuis l’an 1000 jusqu’à la fin du Moyen Age.
35. Quelles sont les idées et les pratiques politiques en vigueur en Angleterre au 17ème s. ?
36. Comparez les institutions de la justice royale et leur intégration dans le système judiciaire en France et en Angleterre (1999).
37. Processus d’homologation des coutumes : décrire (1999).
38. Texte sur les ordonnances de réformation.
39. Texte à erreurs sur Frédéric II de Prusse.
40. Texte sur le privilège d’immunité accordé par Charles le Simple à l’évêque de Cambrai.
41. Extrait d’un texte vu au cours (ici : Bilan de son règne par Frédéric II de Prusse). De qui est le texte ? Montrez-en l’opportunité sur le plan historique et situez-en la portée idéologique (1999).
42. Texte sur un bref de 1106.
43. Extrait d’un texte non vu au cours : identifiez le principe de droit illustré par le texte et justifiez-le ne quelques lignes (1999).
44. Savoir compléter un tableau dynastique.
45. Evolution de la Diète / du Conseil privé.
46. Texte de Machiavel, expliquer la pensée de cet auteur.
47. Texte de Bossuet, expliquer la pensée de cet auteur.

CRITIQUE HISTORIQUE
Écrit (2ème semestre)
Cours de Mr Dauchy

Etant donné qu’il s’agit de la troisième année de cours de Monsieur Dauchy, alias ex-assistant de Mr Cauchies (votre bien-aimé prof d’histoire), nous ne pouvons que vous faire parvenir quelques-unes des questions d’un examen de juin récent (2000). Mais Monsieur Dauchy vous donnera certainement d’autres exemples de questions. Il vous communiquera clairement ses attentes à la fin de son cours.
Vous recevrez un plan de ce cours, qui vous sera très utile pour structurer vos notes. Il ne vous restera plus qu’à le compléter par vos notes (il n peut en aucun cas être resservi comme tel). Connaître ce plan par cœur et savoir faire des comparaisons entre les différents points du cours est essentiel pour une bonne réussite. Il est important de connaître une définition de chacun des grandes critiques. La question d’application à un cas concret est la plus importante.

Session de juin :

1. Commentez la distinction qu’il y a lieu d’établir parmi les documents qualifiés de « faux ».
2.Critique d’interprétation :
- Quel est l’objectif de cette démarche critique ?
- Quels moyens ou méthodes sont mis en œuvre ? Illustrez par un exemple.
- Quelles dispositions particulières s’appliquent aux juristes dans ce domaine ?
3. « Ce ne sont pas les observations scrupuleuses et vécues des journalistes qui font le journal ; il est préfabriqué. Le moule en est établi, conforme aux opinions et aux intérêts des dirigeants. La substance recueillie, élaborée, transmise par un journaliste doit s’y intégrer aussi bien par la forme que par le fond. »
Commentez cette affirmation de J. Kayser et tirez-en des conclusions en ce qui concerne l’approche critique de la source.
4. Qui était Don Mabillon. Expliquez brièvement son apport à la critique historique.
5. Pour quelles raisons le « hearsey evidence » n’est-il pas reçu dans le système anglo-saxon ?
6. Critique de sincérité : quel objectif poursuit-elle ? Quel est le moyen pour y parvenir ?
7. Presse périodique : quel type de source ? Quelle critique mettre en œuvre ?

Voilà, à cet examen, j’ai encore les question de l’an passé (comme à tous en fait)….mais je ne retrouve pas la feuille. Mais c’est pas grave, car le cours ne commence pas maintenant, n’est-ce pas ?
En plus, le prof a introduit une nouveauté l’an passé…mais vous saurez tout en temps voulus.
Donc, faudra attendre aue je retrouve mes feuilles, et que le site du cau refonctionne de nouveau, pck j'avs posté une grande partie de ce qu'il fallait...!

PHILOSOPHIE
Écrit (1er et 2ème semestre)
Cours de Mlle Anne-Marie Dillens

Mlle Dillens a beau vouloir ardemment que ses étudiants réussissent son examen, il n’en demeure pas moins qu’il lui arrive (rarement, avouons-le) de poser des questions parfois plus compliquées. Méfiez-vous donc de son air bon enfant… Ne vous étonnez surtout pas si votre réponse tient en quelques lignes : elle aime la concision pour certaines questions. Beaucoup sont des simples questions de restitution. Anne-Marie aime à répéter que son examen est sans piège. Son syllabus est très complet en ce qui concerne les idées principales, par contre il ne traite pas des détails. Mais ce sont les grands traits qui l’intéresse : étudiez bien le syllabus et vos notes. N’oubliez surtout pas de lire à fond vos textes : vous aurez d’office au moins une question sur ces derniers. A nouveau, les monitorats (de Monsieur Coppens) sont de ce point de vue plus que bénéfiques.
Beaucoup d’étudiants ont un véritable blocage avec la philosophie. Nombreux sont ceux qui disent n’avoir absolument rien compris au cours de Mlle Dillens. Pourtant, elle répète souvent les points importants et fait des résumés. N’hésitez donc pas à lui poser des questions. Elle n’attend qu’une chose : que les étudiants participent. Il est important de comprendre ses expressions fétiches (ex : « comprendre la nature de l’homme en tant qu’homme »), car elle utilise toujours les mêmes. L’année passée, le cours avait un fil rouge très clair : les droits de l’homme et leur évolution dans l’histoire de la pensée. Il est important de bien suivre ce fil conducteur.
Mlle Dillens a quelques thèmes de prédilection : la philosophie de l’antiquité (les sophistes, Platon et Aristote) et la philosophie politique (Marx, Hegel et quelques penseurs contemporains comme Castoriadis ou Alain Renaut) étaient les deux principaux l’année passée. N’oubliez toutefois pas les grands penseurs abordés. Ainsi, par exemple, la philosophie pratique de Kant est incontournable.
A l’examen de Noël, vous avez de grandes chances d’avoir une question sur le premier texte de votre syllabus et une résolution de syllogisme.

Session de janvier :

1. Expliquez droit imprescriptible, naturel et inaliénable de l’homme.
2. Quelle est l’approche de la justice de Platon ?
3. Quelles sont les trois grandes thèses des Sophistes au sujet de la justice ?
4. Quelles sont les limites de la loi pour Platon ? Quelles sont les considérations développées par Platon à ce sujet ?
5. Quelle est la théorie du langage de Platon ?
6.Quelle est la théorie du langage des Sophistes (Hermogène et Cratyle) ?
7. Quelle est la théorie du langage d’Aristote ?
8. Quel est le discours ontologique d’Aristote ?
9. Définir : propositions subalternes et contradictoires.
10. Quelle est la différence entre un pouvoir politique de droit et un pouvoir politique de fait ?
11. Syllogisme : débusquer les erreurs de deux raisonnements via leur formalisation.
12. Résolution de deux syllogismes.
13. Pourquoi les problèmes de la justice du droit et de la légitimité du pouvoir politique sont-ils des problèmes philosophiques ?
14. Texte de G. Haarscher : quelle ambiguïté y a-t-il entre le pouvoir politique et les droits de l’Homme ?
15. Texte de G. Haarscher : distinction entre droit positif et droit naturel ?
16. Qu’est-ce qui différencie fondamentalement l’acception grecque de la liberté de l’acception moderne proposée par l’école franciscaine ?
17. Comment dans la scolastique franciscaine s’est développée l’acception moderne de la liberté qu’on retrouve dans la philosophie moderne des droits fondamentaux ?
18. En quoi peut-on dire que Pascal et Montaigne sont les pères du positivisme juridique ?
19. Quelles sont les deux conditions nécessaires pour qu’un pouvoir politique puisse être considéré comme un pouvoir légitime
20. Selon Platon et Aristote, qu’est-ce qui différencie la justice comme qualité morale de la justice comme intérêt sui generis, spécifique du droit ?
21. Janvier 2004 : critères de citoyenneté selon les communautariens/libéraux + critères vus au cours
22. Janvier 2004 : Pourquoi Aristote trouve-t-il que la justice est le sommet de la moralité ?
23. Janvier 2004 : classique des classiques : syllogismes

Session de juin :

1. Quelle est l’acceptation nouvelle de la vérité développée par Descartes ?
2. Qu’entend-on par « matérialisme historique » ? Quels en sont les limites et les apports ?
3. Quelle est la critique faite par Marx des droits de l’Homme dans La Question juive ?
4. Dans le Manifeste du parti communiste (1848) Marx écrit ce qui suit :
« Est-il besoin d’une grande pénétration pour comprendre que les vues, les notions et les conceptions des hommes, en un mot leur conscience, change avec tout changement survenu dans leurs conditions de vie, leurs relations, leur existence collective ?
Que démontre l’histoire des idées si ce n’est que la production intellectuelle se transforme avec la production matérielle ? Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante. »
Commentez ce texte
5. Expliquez le jeu du doute systématique de Descartes.
6. Dans sa première méditation, Descartes propose un doute systématique, dans la seconde, il affirme : le cogito s’y échappe. En quoi cela représente-t-il un tour de force ?
7. Dans les textes Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant propose sous différentes formulations un critère de moralité. Exposez ce critère.
8. Quelle est la théorie de Kant à propos du contrat social ?
9. Qu’est-ce que le phénoménisme kantien ?
10. Le contrat social vu par Rousseau ?
11. Le contrat social vu par Hobbes ?
12. Pourquoi les penseurs contemporains refusent-ils d’enraciner les droits de l’homme dans le droit naturel ?
13. Hegel critique les théories du contrat social :
a. Quelle est cette critique ?
b. Quel est le fondement assigné par l’auteur à l’Etat démocratique moderne ?
c. En quel sens peut-on dire qu’il nous place devant une formalisation du statut initial des droits de l’homme ?
14. Pourquoi peut-on dire que Hegel formalise les droits de l’Homme et donc la légitimité du pouvoir politique ?
15. Quelle est la déconstruction de l’ontothéologie cartésienne par Kant ?
16. Retracez la vision des auteurs contemporains sur l’auto-institution du langage.
17. Commentez la désignation faite par Hegel de l’Etat démocratique moderne comme la réalisation en acte de l’exercice concret de la liberté.
18. En quel sens peut-on dire que l’on assiste à une contestation des principes démocratiques chez les penseurs de l’auto-institution du langage ? / Pourquoi les penseurs de l’auto-institution du langage refusent-ils d’enraciner les droits de l’homme dans le droit naturel ?
19. Phrase d’Hegel à commenter : « Ce que le concept en enseigne, l’histoire le montre ».
20. Que représentent les droits fondamentaux de l’homme pour Lefort et Castoriadis ?
21. Selon Kant, agir moralement, c’est agir « par devoir » et non « conformément au devoir » ou « par inclination ». Expliquez (c’est un grand classique).
22. Pourquoi peut-on dire que le discours marxien hypothèque la possibilité même d’un espace public ?
23. Commenter un extrait de Hegel.
24. En quel sens peut-on parler d’une contestation du statut initial des droits de l’home chez Castoriadis et Habermas ?
25. Que représentent l’impératif catégorique et l’impératif hypothétique ? En quoi le respect de l’impératif catégorique permet-il d’agir moralement ?
26. Qu’est-ce qui menace et impulse l’espace public dans les Etats démocratiques contemporains ?
27. Commentez le texte d’Hegel dans les principes de la philosophie du droit.
28. En quel sens peut-on dire que l’espace public (au sens kantien du terme) est
a) évacué dans le discours marxien
b) menacé et stimulé dans les Etats démocratiques contemporains.

PSYCHOLOGIE :
Écrit (1er et 2ème semestre)
Cours de M. Jean Florence

Contrairement aux autres examens, les questions de psychologie demandent souvent des réponses de minimum une page : grattez sans cesse pendant toute la durée du test, écrivez tout ce que vous savez, donnez plein d’exemples lui prouvant que vous avez compris. Les questions de Papy sont en général claires et ne posent pas de problèmes. Ce sont des questions de restitution qui vous obligent à synthétiser. Les textes qu’il vous demande de lire sont très très importants ! Comprenez-les biens. Il demande souvent de commenter l’un des textes et, à travers cela, de resituer le contexte et les grands thèmes qu ont été vus au cours. Vous l’aurez vite compris, le dada de Monsieur Florence c’est la psychanalyse.
Le cours de psychologie évolue chaque année. Le compte-rendu rédigé par Monsieur Szafarz l’année passée faisait office de syllabus et était assez complet. (remarque : en 2004, c’est un syllabus fait par les étudiants qui fut utilisé !)
Cet examen ne pose pas de gros problèmes pour la plupart des étudiants. Dès lors, veillez à obtenir la précieuse dispense, parce que l’examen de juin pour les non-dispensés est vraiment beaucoup plus long que celui des dispensés.

Session de janvier :

1. Quelles sont les trois orientations principales des psychothérapies ? Développez leurs principes, leurs méthodes et leurs champs d’application.
2. Qu’y a-t-il de commun entre un rêve, un rébus, un lapsus et une hallucination psychotique ?
3. Qu’est-ce que la psychologie expérimentale ?
4. Q’est-ce que la psychologie sociale ?
5. Comparez la thérapie cognitivo-comportementale à la psychanalyse (texte).
6. Différencier approche quantitative et qualitative de la normalité en psychologie.
7. Que savez-vous de Binet ?
8. Que quel principe de base se fonde la construction de l’échelle de la mesure d’intelligence de Binet ? Quelles sont les critiques positives et négatives qu’on leur a adressées ?
9. En quoi consiste la méthode cathartique ?
10. Qu’est-ce que la psychologie clinique ?
11. Quelles sont les bases de la thérapie psychanalytique ?
12. Parlez-moi du texte L’Artiste.
13. Quelles sont les fonctions biologiques et psychologiques du rêve ?
14. Qu’est-ce que la régression dans le rêve ? En quoi l’histoire de l’écriture éclaire-t-elle un des aspects de la régression ?
15. Quelle est la question que pose la découverte d’ « enfants sauvages » ? Expliquez en développant un des trois exemples vus au cours.
16. Etablissez comment le droit a favorisé le développement de la psychologie.
17. Définir théorie cathartique – éthologie – neurophysiologie – psychologie cognitive – intégration – projection – psychanalyse – métapsychologie – kinesthésie – etc.
18. En quoi le concept d’inconscient est-il une révolution ?
19. Que savez-vous du behaviorisme – du magnétisme animal – de la méthode d’association libre – de la notion d’instinct – de Kasper Hauser – des lapsus – de la psychose – etc.
20. Qu’est-ce que la suggestion hypnotique ?
21. Que savez-vous de H.Rorschach ?
22. En quoi la méthode clinique cognitivo-comportementale s’inspire-t-elle du behaviorisme ?
23. Caractérisez la critique que fait O. Mannoni des conceptions du docteur Itard quant à l’éducation de Victor de l’Aveyron.
24. Janvier 2004 : Expliquez les expériences de Freud avant d’arriver à la psychanalyse (1-2 pages).
25. Janvier 2004 : Quelles leçons peut-on tirer de l’expérience du Docteur Itard avec Victor de l’Aveyron concernant l’éducation (1-2 pages)
26. Parlez en 5-10 lignes des auteurs suivants : Bateson / Wundt / C.Jung / Lévi-Strauss.

Session de juin :

1. Quelle est la fonction du stade du miroir dans le développement du « moi » humain pour Lacan ?
2. Pourquoi Freud refuse-t-il l’hypnose pour traiter les névrosés ?
3. A propos de la personnalité, quelle est la conception traditionnelle et quelle est celle de Lacan ?
4. Exposez un des trois complexes de l’enfance.
5. Exposez une des trois subdivisions du psychisme humain chez Freud.
6. Comparez la loi à la machine dans le texte de Kafka.
7. Parlez-moi du contexte dans lequel est née la psychiatrie.
8. Qu’est-ce que le panoptisme (dans Surveiller et punir de M. Foucault) ?
9. Sur quelles antinomies débouche l’ensemble de la réflexion de Foucault dans L’histoire de la folie à l’âge classique ? Quels débats, toujours actuels, cette histoire a-t-elle ouverts au sein de la psychiatrie et de la psychologie ?
10. Qu’est-ce que l’avocat Bellart apporte de nouveau à la justice ?
11. Quelle est la tâche de la prison ? Pourquoi échoue-t-elle dans cette tâche ?
12. Qu’est-ce qui a fait naître les sciences humaines et la psychologie plus particulièrement ?
13. Parlez-moi de la folie à la renaissance.
14. Comment l’évolution des institutions juridiques, à partir su 19ème siècle a-t-elle donné place à l’expertise psychiatrique et psychologique. Commentez à l’aide de deux textes de Foucault.
15. Tirez les grandes lignes du texte Le désir et la loi.
16. Développez le complexe de sevrage (ainsi que ses conséquences positives et négatives). (même question pour le complexe d’Œdipe et pour celui de l’intrusion).
17. En quoi le concept d’inconscient est-il une révolution ?
18. Comment a évolué la conception de la peine depuis l’âge classique ? Précisez les buts poursuivis dans les différentes positions prises.
19. Qu’est-ce qu’un acte manqué du point de vue psychanalytique ?
20. Quelles sont les conceptions traditionnelles de la personnalité ?
21. Quelle est la différence entre instinct et complexe ?
22. Quelle est la portée du complexe de l’intrusion dans la structuration du moi humain ?
23. Quelles instances psychiques inscrivent dans le sujet le rapport à la loi ?
24. Quelles fonctions de la loi mettent en lumière, en les caricaturant, la nouvelle de F. Kafka La colonie pénitentiaire.
25. Parlez-moi de la folie à la Renaissance.
26. Comparez le statut de la folie à l’époque classique et son statut après la Révolution française, en prenant pour repère la manière dont le droit lui fait place dans les procès judiciaires.
27. Que signifie l’imago dans la théorie des complexes familiaux ?
28. Parlez-moi du stade du miroir – de l’hypnose.
29. Quels sont les principes de base des tests projectifs ? Donnez un exemple vu au cours.
30. Expliquez la notion du surmoi à partir du cours et des textes.
31. Expliquez le rapport entre savoir et pouvoir à l’âge classique et démontrez-en le parallélisme avec les sciences humaines.
32. En quoi la connotation de complexe telle que Lacan la présente spécifie-t-elle la manière dont se construit la personnalité humaine ? Caractérisez le complexe en le comparant systématiquement à l’instinct des animaux.
33. Qu’est-ce que « la loi de l’Autre » dans le texte Le désir et la loi ?
34. Rapprochez le recours que fait Freud à l’image du cristal de la conception ternaire de l’anthropologie exposée par Michel Foucault dans sa conclusion de L’histoire de la folie à l’âge classique.
35. Commentez l’adage juridique : "Nul n’est censé ignoré la loi" en le situant dans la problématique du texte Le désir et la loi.
36. Commentez cette assertion de Freud dans L’interprétation des rêves : « Le rêve est la voie royale qui mène à la connaissance des processus psychiques inconscients ».
37. Pourquoi le test de Rorschach est-il régulièrement utilisé dans les expertises psychiatriques ? Quelle est son originalité ? Comment a-t-il été validé scientifiquement ?
38. Caractérisez les positions respectives du Ministère public, de l’avocat de la partie civile et de l’avocat de la défense dans l’affaire des sœurs Papin. Attachez-vous en particulier à leur relation aux experts.
39. Quelles ont été les métaphores par lesquelles Freud a progressivement défini les fonctions du Surmoi ?
40. En quoi les personnages des Fées dans les contes sont-ils à mettre en relation avec ce qui a été défini comme les fondements subjectifs de la Loi dans le texte « Le désir de la loi » ?
41. Commentez cette affirmation de Freud dans la « Psychopathologie de la vie quotidienne » ?: Il n’y a pas de hasard dans la vie psychique. Illustrez votre commentaire d’exemples judicieux.
42. Mettez en rapport la théorie du complexe d’Œdipe et la relation de l’être humain avec la Loi. Comment chaque grande forme de pathologie peut-elle se définir dans ce contexte ?
43. En quoi une réflexion sur l’artiste permet de comprendre la normalité ?
44. Quelles sont les manifestations de la vie quotidienne qui contraignent à faire l’hypothèque de processus psychiques inconscients ?
45. Comment se pose la question de la normalité en psychologie ?
46. Qu’est-ce que l’identification primaire ?
47. Dans quelles branches du droit peut-on avoir recours à l’expertise psychologique ?
48. Qu’est-ce que le fondement subjectif de la loi (cfr. « Le désir de la loi »)
49. Qu’est-ce que l’utilitarisme ?
50. Que retenez-vous du texte de G. Lebon « L’âme des foules » ?

SOCIOLOGIE
Écrit (1er et 2ème semestre)
Cours de M. Jean-Louis Genard

L’examen de Monsieur Pull comporte trois questions, ni plus ni moins. Soyez précis dans vos réponses et évitez le baratin inutile. Malgré ses airs de baba cool, Monsieur Genard est un malin singe. Son cours doit être compris en profondeur. A l’examen, il pose souvent l’une ou l’autre question de comparaison, qui appelle à réfléchir. N’écrivez que ce qui est strictement nécessaire. Essayez d’obtenir à tout prix votre dispense pour la session de juin. En effet, le questionnaire des non-dispensés est en général plus compliqué que celui des dispensés, dans la mesure où le professeur demande de comparer des théories de sociologues vus au 1er semestre avec celles d’auteurs vus au second.
(De nos jours, en 2005, ceux qui ne sont pas dispensés de socio en janvier repassent l’examen en juin, en plus de la socio du second quadri… Ca fait bien 2 examens à passer en sociologie pendant la session de juin !!!)
Monsieur Genard recommande lui-même d’utiliser le syllabus pirate. Ne vous en privez donc pas, tout en sachant qu’il est un peu dépassé.

Session de janvier :

1. Durkheim et Marx s’opposent en ce qui concerne le statut de l’Etat.Expliquez en quoi.
2. En quoi l’œuvre de A. de Tocqueville permet-elle de comprendre que le « régime démocratique » est susceptible de favoriser le développement de régionalisme ?
3. Quelles difficultés le sociologue doit-il surmonter pour que son travail soit vraiment sociologique ?
4. Montrez les rapports entre l’individualisme et le holisme dans les processus de régulations sociales.
5. Pourquoi, selon A. de Tocqueville, le « régime démocratique » risque-t-il de favoriser un individualisme matérialiste ?
6. Durkheim et Weber ont tous deux tout deux analysé l’évolution des systèmes de représentations dans les sociétés modernes. Donnez trois éléments convergents de leur analyse.
7. Quel est le rôle de la religion dans la régulation sociale selon les grandes figures de la sociologie ?
8. Quel est le rapport entre Durkheim et Marx en ce qui concerne l’Etat et la religion. ils s’opposent en ce qui concerne le statut de l’Etat : expliquez en quoi.
9. Qu’est-ce que la conscience collective pour Durkheim ?
10. Qu’est-ce que l’idéologie pour Marx ?
11. L’analyse marxiste du droit peut être qualifiée de déconstructiviste. Expliquez en quoi. Donnez-en l’illustration à propos des droits sociaux.
12. Qu’est-ce que la rationalisation culturelle pour Weber ?
13. Quel est pour Weber le type idéal du fonctionnaire ? Donnez 3 éléments et mettez-les en rapport avec la fonction publique belge.
14. Quel est le rapport entre Durkheim et Weber ?
15. Comment Durkheim interprète-t-il le phénomène religieux ? Quelle analyse fait-il de la laïcisation des sociétés contemporaines ? (=>sacralisation des idéaux laïques)
16. L’œuvre de Durkheim a abouti à une « sociologisation » de la raison : expliquez le sens de cette expression. En quoi ce processus met-il en question l’idéal rationaliste des Lumières ? Quelles difficultés épistémologiques en résulte-t-il ?
17. Expliquez le concept de « prénotion » chez Durkheim. Comment peut-on l’appliquer à la famille, à l’école, … ?
18. Weber oppose deux formes d’éthique. Comment les nomme-t-il ? Quelles définitions en donne-t-il ? Quel est le rapport de cette distinction avec la théorie wébérienne de l’activité ? Donnez-en un exemple non vu au cours.
19. La sociologie conduit à relativiser les pratiques culturelles. Elle présente également le risque d’offrir des arguments en faveur du relativisme moral. Expliquez ces deux expressions et leurs rapports avec la discipline sociologique.
20. En reprenant des arguments proches de ceux de Montesquieu, A. de Tocqueville présente le régime démocratique comme une structure que l’on pourrait qualifier d’auto-destructice. Expliquez en quoi.
21. A partir de la théorie des champs, comment peut-on expliquer les ambiguïtés qui caractérisent à la fois les attitudes des ordres professionnels et l’utilisation des codes déontologiques.
22. Exposez les crises de la régulation sociale dans nos sociétés.
23. Expliquez le rapport à la religion au XIXe –XXème s.
24. Expliquez les trois grandes démarches du travail sociologiques chez Durkheim.
25. Quelles sont les spécifiques de la société américaine qui, selon de Tocqueville, en font un régime plus démocratique plus « dur » que le régime politique français ?
26. Explicitez deux anatomies que connaissent les sciences sociales depuis leur naissance.
27. Quelles sont les grandes oppositions faites par Tocqueville entre régimes aristocratique et démocratique ?
28. En quoi l’hypothèse wébérienne du polythéisme des valeurs permet-elle de comprendre certaines tendances caractéristiques de l’art moderne ?
29. Janvier 2004 : Comment Marx définit-il économiquement l’exploitation ? Quelle est son origine ?
30. Janvier 2004 : Qu’entend Tocqueville par l’expression « régime démocratique » ? En quoi cet usage est-il inhabituel ?
31. Expliquez la tension entre individualisation des peines et objectivation des peines.

Session de juin :

1. Imaginez une situation où des responsables d’une entreprise échangent des arguments à propos de la promotion éventuelle des membres de leur personnel. Chacun cherche à justifier la pertinence de ses préférences. Proposez des arguments relevant du monde domestique / du monde civique / du monde industriel.
2. L’œuvre du sociologue P. Bourdieu est influencée par le marxisme. Précisez en quoi. Montrez en quoi elle s’en distingue néanmoins. Montrez en quoi le concept d’habitus cherche à dépasser l’objectivisme dont Bourdieu fait le reproche au marxisme traditionnel.
3. L’idée de régulation est au centre de la pensée des théoriciens de l’Ecole de Chicago : expliquez-en la signification. Donnez-en deux illustrations.
4. Appliquez les concepts de l’analyse fonctionnaliste (à l’exception des concepts de survivance, de pertes et de gains fonctionnels) au phénomène social suivant : le développement et le succès constant des jeux d’argent (Lotto,…).
5. En sociologie interactionniste, définissez de manière précise les deux concepts suivants : face et stigmates.
6. Comparez la bureaucratie chez Weber et celle chez Merton.
7. Pourquoi peut-on parler actuellement dans les entreprises, plus qu’avant, d’une régulation négociée ?
8. Expliquez les fonctions des médias.
9. Expliquez les dysfonctions des médias.
10. Expliquez les principes de la sociologie urbaine étudiée par l’Ecole de Chicago ainsi que de leurs différentes influences.
11. Pourquoi peut-on douter de l’efficacité des médias par rapport à l’espoir qui leur est lié d’une résorption des handicaps socio-culturels (1999). ?
12. Dans quel contexte et à quelles fins Bourdieu utilise-t-il l’expression « arbitraire culturel » (1999) ?
13. En quoi Habermas s’oppose-t-il aux théoriciens de l’Ecole de Francfort quant au statut de la raison (1999) ?
14. On oppose souvent les approches de la bureaucratie proposées d’une part par M. Weber, et d’autre part par les théoriciens fonctionnalistes. Où se situent les éléments fondamentaux de cette opposition ?
15. La sociologie de M. Weber a ouvert la voie à ce que l’on appelle la théorie des champs. En quoi l’autonomisation des champs peut-elle conduire à une « perversion » des activités qui se produisent en son sein ? Quel lien peut-on établir entre cette première hypothèse et les travaux de l’Ecole de Francfort sur le monde moderne et contemporain ?
16. Plusieurs auteurs évoquent le possible retour à une société « hygiéniste ». Que signifie cette expression ? Quelles sont les raisons invoquées en faveur de cette hypothèse ?
17. On assiste aujourd’hui à de multiples modifications de ce que j’ai [M.Genard] appelé le « modèle responsabilisant » d’interprétation de l’activité. Explicitez trois glissements de sens de ce modèle.
18. A partir d’une analyse fonctionnaliste des règles bureaucratiques, le sociologue américain A. Gouldner met en évidence les liens existant entre bureaucratie et démocratie. Quels sont ces liens ?
19. Quels sont les liens entre l’émergence de l’interprétation responsabilisante de l’activité et l’intensification de la subjectivité qui a caractérisé la culture occidentale ?
20. En quoi les caractéristiques de la pensée mythique peuvent-elles s’inscrire dans l’hypothèse wébérienne de la rationalisation culturelle ?
21. Bourdieu, dans plusieurs de ses écrits, affirme que ses positions théoriques constituent un dépassement des positions de la sociologie « objective » et, en particulier, du marxisme. Comment Bourdieu justifie-t-il cette prétention ? Sa tentative est-elle à la hauteur de ses ambitions ?
22. Quelles sont les différences entre les théories de domination de Marx et de Freud (1999) ?
23. Quelle est l’influence d’une stratification sociale de type « continuum » sur les mouvements sociaux (1999) ?
24. En quoi pourrait-on dire que la référence à la responsabilité perd actuellement la place centrale qu’elle occupait au sein des dispositifs de régulation sociale et notamment des dispositifs juridiques ? (2000)
25. Que vise-t-on en parlant d’une moralité post-conventionnelle ? (2000)
26. Quelles sont les thèses de N. Elias sur l’apparition de la civilité ? (2000)
27. Donner deux exemples de thèses qui, en sociologie des médias, récusent ou nuancent le modèle d’influence de la « seringue hypodermique » ?
28. Quelle est, aux yeux de ses principaux successeurs, la faiblesse du modèle dramaturgique proposé par Goffman ?
29. Quelle est la thèse de Habermas à propos de l’affaiblissement de la légitimité du droit ?

à ça, il faut ajouter "inleiding tot de bronnen van het recht"
et "geschiedenis van het moderne samenleving"
Mais je verrai ce que je peux faire pour vous dès que je le peux

Mince! Là, je suis complètement... complètement... 'Fin, bref, ça m'épate! Où as-tu eu ça?
Clio.

Merci.

Clio a écrit:

Mince! Là, je suis complètement... complètement... 'Fin, bref, ça m'épate! Où as-tu eu ça?
Clio.

au CAU....
et sur le forum du CAU
ET de ma propre expérience (qui s'est perdue apparement)

de rien

Citation :

ET de ma propre expérience (qui s'est perdue apparement)

Tu rigoles. Ce sont les mêmes conseils depuis 2 ans.

Merci beaucoup!

PS: je savais aps qu'il s'appellait Jean Louis!

Pour l'exam de socio, il a dit qu'il y aurait:

1 question sur la sociologie du droit
2 questions sur les Pères Fondateurs.

Ce sont des questions précises, où est requis une restitution de la mtière et une reconstruction, en faisant des rapports entre sociologues.
Il ne faut pas être excessif dans ses réponses, s'en tenir à la question.
Les réponses devraient faire chacune environ 20 lignes.
Le prof est très attentif à l'argumentation, la structure de la réponse et la manière de lier des arguments.