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 Textes psycho

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3 participants
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Soso
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Soso


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MessageSujet: Textes psycho   Textes psycho EmptyVen 2 Juin - 11:18

Est ce que quelqu'un a fait le résumé des textes de psycho pace que je ne m'en sors pas surtout avec le "le désir et la loi"?

Mille merci
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Timothy
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Timothy


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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho EmptyVen 2 Juin - 21:04

Je vais le faire dans les jours prochains, je mettrai ce que j'ai ici.
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You
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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho EmptySam 3 Juin - 9:55

Voilà mon résumé du Désir de la Loi:

J'dis pas que j'ai tout capté, mais en tout cas le tas de feuille est réduit Razz

Ah vui j'écris dans un style assez pompeu, désolé tongue
Citation :

Le désir de la Loi

Pour débuter toute analyse complète, il faut se livrer au jeu de la libre association de mot avec le thème étudié. De sorte que l’inconscient nous livre une association de mots dont on ne connaît pas l’exacte émanation. Comment se fait-il qu’au mot loi, l’on associe des termes si obscurs tels que sanction, bourreau, flic, répression,… avant de nous rétracter vers des termes qui nous semble plus adéquats (liberté, paix, justice,….)
Tout d’abord pour comprendre un tel phénomène, notre parole se construit à partir d’un double temps. Le premier temps consiste en l’apparition d’images, de mots chargés d’émois,…en d’autres mots de choses peu raisonnables et même assez désobligeantes. Ce temps est chargé d’imagination. Le second temps est celui de la reprise de pouvoir par le Moi, qui va aussitôt rétablir l’ordre et la raison.
La première phase n’est pas sans rapport avec nos fantasmes. Ces secrets inavouables et protégés par chacun, ne se traduisant d’ailleurs pas dans l’action concrète. Toutefois il arrive que cette règle de censure que nous nous imposons soit transgressée malgré nous, cela se traduit par des actes manqués, des lapsus, des rêves.
Et là se situe tout le corps et l’utilité du discours scientifiques, celui-ci refoule les significations fantasmatiques plus ou moins occultes de la loi par le truchement d’une logique quasiment implacable.
Mais quid de ces significations obscures ? D’où viennent-elles ? Elles sont en chacun d’entre nous mais où trouvent-elles leur lit ? Les textes de loi, et plus particulièrement les métaphores qui en découlent, doivent contenir en elle-même cet ésotérisme.
Mais revenons-en à la spécificité du travail analytique pour ainsi atteindre les fondements subjectifs de la loi. L’analyse de notre esprit nous conduit au travers de dédale de souvenirs personnels ayant formé l’imaginaire de la loi que nous avons.
Rappelons ensuite qu’il est nécessaire pour l’homme d’être parlé pour accéder à la parole, d’être dans le discours, l’imagination des parents avant même la naissance en elle-même. Telle est la Loi de l’« Autre » qui coïncide avec la loi du désir, de plus cette loi de l’« Autre » constitue la promesse d’une vie subjective. Ainsi, l’enfant avant même de pouvoir, lui-même, signifier des choses se voit imposer le passage par autrui (Autre) pour la réponse à son besoin mais aussi pour la question de son désir, de son être.
On reconnaît cette loi de l’Autre dans le transfert et dans l’interprétation lors de l’analyse. En effet, l’analyse n’est autre qu’une éthique du dire, celle-ci se voyant entravée par le mur qu’est le discours (celui qui parle ne se rend pas compte, n’entend pas ce qu’il dit). D’un autre côté, c’est grâce à ces limites que s’opère l’écoute, en un temps et un lieu qui lui sont propres. Le tout, que l’analyse peut découvrir, se trouve dans le mouvement de la parole.
Il serait possible de constituer un tableau regroupant les différentes façons d’aborder la loi par les différents genres de personnalités. Ce travail fut d’ailleurs réalisé par des cliniciens, psychiatre, criminologues tel que Havelock-Ellis. Nous nous contenterons de brosser un rapide rapport de ces différentes tendances :

- le névrosé vit dans la dépendance (haineuse ou aimante) de la loi.
- le pervers, lui, en a besoin pour rejeter le droit de quiconque à parler en son nom.
- Le psychotique serait comparable à un hors-loi, un être en mal de loi.

Par cette comparaison primaire, nous pouvons remarquer que quelque soit le chemin suivit pour comprendre la loi, dans son essence, nous n’y avons accès que par l’intermédiaire l’habit que ses représentants revêtent (porte-paroles tel que les agents en uniformes,…). Pour illustrer ces propos, reprenons l’adage disant que « nul n’est censé ignorer la loi », cette maxime n’est-elle pas l’aveu implicite du fait que l’on ne peut la (la loi) dire toute.
Par l’analyse, il nous est apparu qu’il semblerait que la parole, en quelque circonstance où elle est dite, se déroule dans un rapport constant avec une Autorité. Cette autorité, raison de la censure que nous appliquons inconsciemment, réside dans l’écoute de l’autre qui représente une instance légale. C’est, en effet, l’autre qui a le pouvoir de donner du sens à ces dires, c’est lui qui détient les clefs du désir. Toute parole attend une réponse, induit la responsabilité d’autrui qui devient le gardien de mon désir…
Nous ne pouvons éviter l’approche des mythes étant donné que la loi est une véritable énigme que l’homme va tenter de faire parler, tout en la faisant taire, par une myriade de moyens. Ce phénomène antinomique est réalisé aussi à l’encontre du désir par le refoulement.

L’Œdipe et la Loi

Le complexe d’Œdipe est une affaire courante mais l’expérience du transfert est là pour nous rappeler que le complexe d’Œdipe n’est pas un épisode psychologique ; il est là en permanence. L’Œdipe est inconscient, on ne peut se souvenir de son déroulement mais il est toujours là : dès que l’on occupe dans le réel la place du maitre ou celle de l’assujetti, dès que l’on risque de s’engager un peu par nos paroles,…Les racines de ce complexe, dit familial, nous plongent dans l’histoire familiale. Mais de quelle famille s’agit-il ?
L’amnésie infantile consiste à nous faire oublier notre psychologie d’antan ; la famille, il nous faut sans cesse la réinventer. Le savoir est fait pour oublier la vérité, en effet l’Œdipe nous aveugle. Le deuil de la jouissance infantile est toujours à refaire (pour les parents exemples avec leur enfant).
Les associations qui gravitent autour du signifiant de la loi trouvent leur point d’ancrage dans une ambivalence entre désir et haine de la loi. Mais cette relation d’amour et de haine est sujette à tous les traitements défensifs (par exemple la rationalisation, l’ironie). Cette ambivalence signe le rapport primaire à l’autorité, l’entrée dans le monde humain passe par le complexe d’Œdipe (actif en chacun de nous).
Selon Freud, l’auteur premier de la loi est le « Père mort » au sens où la loi est toujours reçue d’en haut, de l’ancêtre dont nous sommes héritier. Cet héritage implique une reconnaissance que le père est mort et que le fils est vivant. L’œuvre de Freud, « Totem et tabou », nous dit qu’une fois le père mort, il n’y plus d’obstacle réel au désir. C’est pourquoi les fils s’empressent d’en ériger un, il fonde une sorte de pacte qui les lie à l’entité paternelle. La loi symbolique nait donc de la mort de l’Un tout puissant. Hériter c’est vivre ailleurs que le père, c’est simultanément être séparé de l’objet de son désir : la mère.
Après le complexe d’Œdipe, l’identification de l’enfant au père garde l’ambiguïté de l’existence d’un versant imaginaire (lieu de rivalité) en même temps qu’un versant symbolique (lieu d’éloignement, de dépendance). La fonction paternelle sépare l’enfant de sa signification phallique, elle déplace sa quête libidinale sur des objets autres que ceux que propose le désir incestueux.
En affirmant le pouvoir structurant de l’Œdipe, la psychanalyse propose un modèle théorique de normativation du désir, ce qui pourrait assurer un critère de normalité pour certains mais l’expérience ne présente jamais que des manquements à cette normativation œdipienne.
Ce qui témoigne de cette insuffisance à détruire le complexe d’Œdipe ce sont les formes de la culpabilité qui est au cœur même de toute formation morbide ; c’est une façon de dire que toutes les souffrances subjectives sont une interprétation de la loi. Dans la théorie topique des instances de la personnalité, le surmoi est l’hériter du complexe d’Œdipe ; il est l’incarnation de la relève des parents.
Mais ce qui est proposé à l’enfant est un ordre de signifiants comportant le cruel pouvoir de produire des significations fixées dans l’imaginaire. Cette transmission se fait de manière inconsciente, les parents ne connaissent pas les effets que leurs paroles. L’héritage surmoïque contient donc une série de choses imaginaires, de malentendus mais c’est bien à partir de cela que seul le sujet peut édifier ses propres institutions. Et c’est à partir de ces institutions (moi, moi idéal, idéel du moi, surmoi) qu’il entrera dans les institutions collectives où il assimilera d’autres lois, ou non.

Kafka et le désir de la Loi

Dans ce texte, J. Florence revient aux déterminations fantasmatiques et signifiantes du lien primordial du sujet à la loi. En parlant dans ce cadre d’ « Anti-Œdipe », il désigne l’individu qui s’est tenu en permanence au bord de la connaissance, au seuil de la jouissance, la frontière de l’interdit.
L’œuvre de Kafka « La colonie pénitentiaire » semble être une tentative de trouver le remède à la folie, l’obsession de la loi de son auteur. Cette nouvelle met en scène une fiction de loi montrant que la passion de la loi peut mener à son abolition et a la mort. La passion de la loi qui est cet au-delà mortifère.
L’histoire se déroule comme suit : un explorateur se rend sur une île pour visiter un bagne, sur le lieu réservé aux exécutions se trouve une machine conçue par l’Ancien Commandant (qui est mort) et dont l’unique légataire est l’officier qui veille sur la tradition et sur la machine. Celle-ci est composée de 3 parties : un lit surplombant une fosse, une herse garnie de pointes acérées et une dessinatrice qui est le cerveau. Un soldat est condamné et le visiteur assiste à la scène mais la machine détraque et ce dernier est libéré. L’officier va alors, lui-même, prendre la place du condamné mais sera écrasé par la machine. (en substance c’est ça, cfr. cours)
Quant à la procédure, elle est simple. Le coupable n’a pas de droit de défense, il ne connaît d’ailleurs pas sa faute, ni sa peine. Tout lui sera inculqué par la machine par le biais du travail de révélation coïncidant avec l’exécution du châtiment. L’officier notait que cette révélation apporte au coupable une jouissance, il meurt dans le ravissement de savoir ce qu’est la loi.
La loi dans sa version imaginaire est souvent égalées à la terreur parce qu’elle est détachée de sa source. Elle produit alors un monde sans médiateur réel, un monde sans responsabilité, un monde d’absolue culpabilité. Dans ce contexte, Kafka nous fourni une esquisse de la Loi comme structure au-delà des leurres et images qui l’accompagnent. Ce texte nous montre la loi en négative, celle qui est toujours référée à un Texte, à un législateur inaccessible que l’on doit interpréter. C’est par le biais de la loi seule que le sujet peut approcher la vérité. Mais d’un autre côté, la loi est inscrite en chacun de nous, notre corps est comme parcouru d’innombrables tatouages qui sont la mémoire occulte de nos premières initiations à l’amour, au plaisir, aux douleurs,….De plus, par le biais de cette fable, on peut remarquer que le législateur est souvent confondu avec son double, le punisseur. La loi est identifiée à la sanction.
Pour conclure, on peut dire que lorsque l’héritage (la loi) cesse de faire énigme et devient une pure cruauté meurtrière, c’est qu’à chaque fois sa nature symbolique est oubliée. L’analyse procède à une sorte de remontée aux origines, elle amène le sujet à réinterpréter l’énigme, au risque d’être infidèle aux injonctions du surmoi. Le surmoi n’est pas la loi mais l’appareil avec lequel le sujet interprète la loi ce qui nécessite un travail continuel d’interprétation. La psychanalyse n’est pas une machine à déculpabiliser ou qui abolirait les censures pour promouvoir un désir libre de la loi. Ce que vise l’analyse c’est la recherche d’une moindre méconnaissance de son désir en surmontant l’angoisse de castration par la parole.


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Soso
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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho EmptyMar 6 Juin - 1:34

Mille merci, je ne m'en sortais pas du tout avec ce texte. Je suis soulagée maintenant. Merci

Bonne m.... pour l'exam
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Soso
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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho EmptyMar 6 Juin - 17:07

Je ne te remercierais jamais assez You parce que j'ai eu Kafka et le droit pour l'exam. Ton résumé m'a sauvé. Reconnaissance éternelle;-)
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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho EmptyMer 7 Juin - 0:33

Au plaisir Wink

Heureux que ca t'ai servi, moi j'ai même pas pris la peine de les étudier lol!
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MessageSujet: Re: Textes psycho   Textes psycho Empty

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